JFHOD

P.269 - Enquête alimentaire des patients dénutris hospitalisés au CHU

H. Rakotoniaina, N.H. Randriamifidy, B.M. Ralaizanaka, A. Randrianiaina, M. Rakotomaharo, D.H. Hasina Laingonirina, S. Maherison, C.I. Razafindrazoto, J.A. Rakotomalala, S.R. Anjaramalala, A.L.R. Rakotozafindrabe, T. Rabenjanahary, S.H. Razafimahefa, R.M. Ramanampamonjy

Introduction

La dénutrition est un état de déséquilibre nutritionnel caractérisé par un bilan énergétique et ou protéique négatif. Elle reste un problème de santé et économique. Ce déficit protéino-énergétique touche une grande partie des patients hospitalisés d’où l’intérêt de cette étude. L’objectif de notre ét ude était de décrire le comportement alimentaire des patients dénutris hospitalisés

Patients et Methodes

Il s’agit d’une étude transversale dans deux CHU réalisée sur une période de deux mois. L’enquête alimentaire s’est déroulée  auprès des patients dénutris hospitalisés  en suivant la méthode de rappel de 24 heures par entretien individuel. Nous avons recruté  les patients de plus de 18 ans hospitalisés dans tous les services en excluant ceux de la pédiatrie, de la réanimation et de la gynécologie obstétrique. Les critères d’inclusion étaient : un Indice de Masse Corporelle ≥ 18,5 kg/m² pour les patients > 70 ans, 21 kg/m² pour les moins de 70 ans et une perte pondérale  ≥ à 5% en 1 mois ou 10% en 6 mois.

Résultats

Notre population d’étude  était constituée de 33 patients, avec une prédominance masculine  de 75.76 % (n=25), un sex-ratio de 3,125. Les patients étaient âgés de 19 à 99 ans avec un âge médian de 44 ans. Un déficit protéique a été observé chez 57.58% (n= 19). 45,45 % (n= 15) avait 3 rations par jour. Les aliments ont été dominés par les céréales (41,86%) et les légumes (30,52%). Dix-neuf d’entre eux consommaient moins de 5 portions de fruits et légumes par jour, seize ont consommé moins de 100 g de groupes de viande. Le repas de 30  patients ne contenait pas de produits laitiers.

Discussion

Conclusion

La ration  des patients dénutris n’étaient pas diversifiée. Les portions des groupes d’aliment sont en dessous des recommandations. Une alimentation hyperprotidique et hypercalorique devrait être prescrite pour les patients dénutris hospitalisés.

Remerciements