P.005 - Les prothèses synthétiques favorisent l’implantation tumorale de la carcinose, les prothèses biologiques non : étude sur modèles animaux
Introduction
L’utilisation de matériel implanté pourrait favoriser la prolifération d’une carcinose péritonéale. Dans le cas 1) d’une cytoreduction tumorale avec une exérèse pariétale alors même qu’une carcinose est présente ; 2) d’éventration à distance d’une cytoréduction : l’utilisation d’un implant peut-elle favoriser la prolifération et la récidive péritonéale ?
Matériels et méthodes
Deux modèles ont été construit pour explorer ces deux hypothèses sur souris immunocompétentes. 1/ Exérèse partielle d’une carcinose avec implantation concomitante d’une prothèse. 2/ Implantation d’une prothèse, puis 7 jours après implantation d’une carcinose. Dans les deux modèles l’IPC (Index de Carcinose péritonéale) était évalué et comparé. Deux lignées tumorales murines ont été analysée ovarienne et colique. Deux types de prothèse analysé versus control : semi synthétique (groupe Synth) et biologique d’origine bovine ou porcine (groupe Bio). Chaque groupe comporte 10 animaux.
Résultats
Modèle cytoréduction : Les prothèses sont associées à une augmentation du PCI – 12 (groupe contrôle), 19 (groupe Synth) et 17 (groupe Bio) (P<0.004) pour la carcinose colique mais pas pour la carcinose ovarienne (ns). Modèle éventration : La prothèse synthétique est associée à un PCI plus important que la prothèse biologique, par rapport au contrôle : carcinose colique 13, versus 5 et 4 (p = 0,0367); résultat identique pour la carcinose ovarienne, 17, versus 7 et 9 (p = 0,0009).
Discussion
Conclusion
Notre étude suggère que la mise en place d’une prothèse biologique est moins délétère que l’utilisation d’une prothèse synthétique en cas de carcinose risquant de récidiver.
Remerciements
Les prothèses ont été fournie gratuitement par les industriels