Cette étude ouverte, de phase 3, de première ligne, a comparé chez des patients avec un CHC avancé (CHC non résécable et jamais traité par voie systémique) la combinaison atezolizumab/bevacizumab au sorafenib.
Il y avait 336 patients (en intention de traiter) dans le groupe atézolizumab/bévacizumab et 165 dans le groupe sorafénib. Le Hazard Ratio pour la mortalité était de 0,58 (95 %, 0,42 à 0,79 ; p<0,001) en faveur de l’atezolizumab/bévacizumab. La survie globale à 12 mois était de 67,2 % (95 %, 61,3-73,1) avec l’ate-ézolizumab/bévacizumab et 54,6 % (95 % IC, 45,2-64,0) avec le sorafénib. La survie médiane sans progression était de 6,8 mois (95 %, 5,7-8,3) pour le groupe traité par atezolizumab/bevacizumab et 4,4 mois (95 %, 4,0-5,6) dans le groupe traité par sorafenib. Le taux de réponse objective était de 27,3 % vs 11,9 % avec 5,5 % de réponse complète dans le groupe l’atezolizumab/bevacizumab. Le taux de contrôle de la maladie était de 73,6 vs 55,3 % toujours en faveur de la bithérapie.
Des effets indésirables de grade 3 ou 4 ont été retrouvés chez 56,5 % des patients traités par atézolizumab/bévacizumab et 55,1 % des patients traités par sorafénib. L’ HTA était l’effet indésirable de grade 3 ou 4 le plus fréquent dans le groupe atezolizumab/bevacizumab (15,2 % des patients).